La problématique des déchets marins est un des enjeux majeurs pour la qualité des eaux du Parc. La présence de déchets - qu’ils soient visibles à l’œil nu (on les appelle macro-déchets) ou sous forme de particules invisibles (on les appelle micro-déchets)- se doit d’être limitée afin de minimiser les impacts pour la vie aquatique et les écosystèmes marins et de garantir une bonne pratique des usages.

À ce titre, parmi les enjeux du territoire du Parc identifiés autour de la qualité de l’eau, les finalités du plan de gestion portent sur des eaux en bon état et visent en particulier à atteindre « Une présence en micro-déchets et en macro-déchets ne générant pas de nuisances au milieu marin, côtier et intertidal ». Cette problématique est prioritaire pour le Parc.

Pour répondre à la demande de la Convention OSPAR et de la Communauté Européenne dans le cadre de la DCSMM (Directive
Cadre Stratégie Milieu Marin) la France a mis en place un réseau de surveillance national des déchets sur le littoral. Ce réseau est
financé par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES). Il est coordonné par le Cedre (Centre de documentation,
de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux).
Dans le cadre de l’appui aux politiques publiques et de la mise en œuvre de la DCSMM en France, l’OFB au travers des Parcs naturels marins a pour objectif de renforcer la surveillance liée aux déchets marins sur le littoral et notamment le nombre de sites de suivi.
Ainsi depuis l’été 2022, sous la coordination du CEDRE, l’équipe technique du Parc naturel marin réalise un suivi des macrodéchets de plage au niveau de Merlimont.