Art et représentations
Il existe au fil des époques, différentes représentations artistiques des paysages, des métiers, des traditions locales du Parc marin.
Les tableaux
Avec ses paysages variés, de dunes, de ports, de plage… et ses habitants très différents, entre communauté de pêcheurs et bourgeoisie en villégiature, le littoral du Parc marin a su inspirer nombre d’artistes peintres.
En ce qui concerne les peintures de paysages, on retrouve Bonnington et sa représentation des « sauterelliers » et Eugène Boudin dans la baie de la Somme, Georges Seurat au Crotoy, ou encore Francis Tattegrain, figure de l’ « école de Berck » dont certains tableaux sont visibles au musée de Berck.
Des peintres se sont essayés à représenter les habitants du littoral, Edouart Manet ou Eugène Trigoulet ont préféré la bourgeoisie et les mondains, mais de nombreux autres tableaux mettent en scène les pêcheurs, dont les activités venaient renforcer le pittoresque de ce territoire littoral.
Les ex-voto
"Ex-voto" signifie « d’après le vœu » et désigne toutes les productions humaines placées dans un lieu vénéré, en accomplissement d’un vœu ou en signe de reconnaissance.
Les ex-voto marins sont de véritables témoignages de la vie des pêcheurs, racontant leurs exploits ou leurs craintes en mer, mais également leur loyauté et leur rapport au sacré.
Cet art populaire peut revêtir différentes formes, des plus sobres au plus ostentatoires. On peut en admirer au calvaire des marins à Boulogne-sur-Mer, où se trouve une chapelle décorée de multiples ex-voto et bouées. La chapelle des marins de Cayeux-sur-Mer possède aussi une partie gauche dédiée à ces œuvres en l’honneur de Notre-Dame de la mer.
La littérature
Plusieurs auteurs se sont inspirés du littoral, et notamment de la baie de Somme, dans leurs œuvres.
Jules Verne loge au Crotoy lorsqu’il écrit et imagine « Vingt mille lieux sous les mers ».
Dans son poème « Océano Nox », Victor Hugo s’inspire du port de Saint-Valéry-sur-Somme. Il situera d’ailleurs la première partie de son roman « Les Misérables » dans la ville de Montreuil-sur-Mer, non loin de la côte d’Opale.
Colette décrit les paysages de la Somme dans son ouvrage « Les vrilles de la vigne ».