Focus sur la pêche aux vers

Les vers marins sont des appâts très utilisés par les pêcheurs à la canne qui s’en servent pour attraper toutes sortes de poissons (bar, cabillaud, sole, limande, carrelet...).

Les pêcheurs à pied professionnels peuvent commercialiser les vers. Ils doivent disposer d’une licence, délivrée par le Comité régionale des pêches maritimes et des élevages marins. Dans le Parc marin, 72 personnes en possèdent une.

Les outils autorisés sont la fourche, la pelle et la pompe à vers.


On rencontre aussi des pêcheurs à pied de loisir qui pratiquent cette activité, pour leur propre usage uniquement. Depuis décembre 2021, ces derniers ne peuvent plus utiliser la pompe et sont limités à un quota maximal de 100 vers par jours par pêcheur.

Les outils indispensables au verrotier : un seau, une fourche et une pompe à sable lui permettant d'aspirer les arénicoles

Les outils indispensables au verrotier : un seau, une fourche et une pompe à sable lui permettant d'aspirer les arénicoles

Laurent Mignaux / Terra

Les outils indispensables au verrotier : un seau, une fourche et une pompe à sable lui permettant d'aspirer les arénicoles

Laurent Mignaux / Terra

Pêche à pied de loisir à Wimereux, un matin de juillet. Jérôme est venu pêcher les vers, à la pompe.

Pêche à pied de loisir à Wimereux, un matin de juillet. Jérôme est venu pêcher les vers, à la pompe.

Line Viera / Office français de la biodiversité

Pêche à pied de loisir à Wimereux, un matin de juillet. Jérôme est venu pêcher les vers, à la pompe.

Line Viera / Office français de la biodiversité

carte postale - Retour des verrotières à Berck.

carte postale - Retour des verrotières à Berck.

Numérisé par le Musée d'Opale-Sud

carte postale - Retour des verrotières à Berck.

Numérisé par le Musée d'Opale-Sud

Il s’agit d’une pêcherie traditionnelle, pratiquée de longue date. Les témoignages artistiques présentant des « verrotiers » et « verrotières » sont nombreux : tableaux et cartes postales notamment.

Différentes espèces de vers marins

  • Arenicola marina, ou « ver d’eau » : il vit dans un tube, sur le haut des plages sableuses. Il est repérable par un entonnoir (zone d’alimentation de l’animal) accompagné d’un tortillon (qui correspond aux déjections de l’animal).
  • Arenicola defodiens, ou « ver noir », ressemble au précédent. Cependant, il creuse des galeries plus profondes (sans tortillon) et vit plus bas sur l’estran.
  • Les Nephtys, ou « gravettes blanches » (il existe plusieurs espèces) se retrouvent au niveau des zones sableuses proches de la basse mer mais ils sont plutôt rares et difficiles à trouver.
  • Nereis diversicolor vit aussi dans un tube. Il est retrouvé dans des sédiments meubles sablo-vaseux, et plus particulièrement dans les estuaires.
Nereis multicolores (Nereis diversicolor) sur l'estran de la plage du Crotoy. C'est un organisme au corps aplati, mesurant entre 50 et 120 mm de longueur. Sa couleur est fort variable (d'où son nom), souvent jaune, verte, brune voire orangée.

Nereis multicolores (Nereis diversicolor) sur l'estran de la plage du Crotoy. C'est un organisme au corps aplati, mesurant entre 50 et 120 mm de longueur. Sa couleur est fort variable (d'où son nom), souvent jaune, verte, brune voire orangée.

Antoine Meirland / Office français de la biodiversité

Nereis multicolores (Nereis diversicolor) sur l'estran de la plage du Crotoy. C'est un organisme au corps aplati, mesurant entre 50 et 120 mm de longueur. Sa couleur est fort variable (d'où son nom), souvent jaune, verte, brune voire orangée.

Antoine Meirland / Office français de la biodiversité

Tortillons de fécès rejetés par l'arénicole (Arenicola marina)

Tortillons de fécès rejetés par l'arénicole (Arenicola marina)

Vincent Toison / Office français de la biodiversité

Tortillons de fécès rejetés par l'arénicole (Arenicola marina)

Vincent Toison / Office français de la biodiversité