Je découvre - le schorre, mollière ou pré salé
Le schorre est la partie végétalisée de l’estuaire qui est composée de plusieurs plantes réparties en étages.
- Le bas schorre, recouvert à chaque marée excepté pendant les mortes eaux (marées de très faibles amplitudes), est colonisé par des plantes, telles que la salicorne, la soude (Suaeda maritima) et l'aster maritime (Aster tripolium).
- Le moyen schorre présente une végétation d'aspect buissonneux, avec par exemple l’obione pédonculée.
- Le haut schorre n’est recouvert que lors des marées d’équinoxe. Il est composé d’une végétation basse avec par exemple la puccinellie maritime, mais également des espèces patrimoniales comme le lilas de mer (Limonium vulgare).
Le saviez-vous ?
On qualifie les plantes du shorre de « plantes halophiles » car elles sont adaptées au sel (halo = sel, phile = j’aime).
Découvrir quelques espèces végétales du shorre
L'Obione pédonculée
L’Obione pédonculée est une plante protégée et rare, que l’on peut toutefois rencontrer dans les estuaires de la Somme et de l’Authie.
Le Statice commun ou "Lilas de mer"
Le Statice commun est cueilli pour sa très belle floraison qui perdure longtemps une fois séchée.
L'Obione faux-pourpier
L'Obione faux-pourpier occupe de vastes surfaces jusqu’à former des obionaies, l’une des végétations les plus communes de nos estuaires.
L'Aster maritime ou "oreille de cochon"
C'est à la forme de ses feuilles que l'Aster maritime doit son appellation d'"oreille de cochon".
L'Armoise maritime
L'Armoise maritime se nomme également Absinthe de mer, en référence à sa cousine, l’Absinthe.
La Salicorne d'Europe
Tout comme la Salicorne couchée, la Salicorne d'Europe est comestible mais il est interdit de la cueillir dans le Parc naturel marin.
Découvrir l'action du Parc
Connaître les végétations (habitats) des estuaires
Le Parc réalise un état des lieux des végétations présentes dans les estuaires, en collaboration avec le Conservatoire botanique national de Bailleul et la société I-Sea.
Restaurer des prés salés
Les agents du Parc gèrent chaque année des opérations de fauche d’une zone de prés salés, notamment pour limiter l’extension d’espèces invasives.