Le large

Le Parc marin, c’est 2 300 km² d’espace maritime : au large il s’étend jusqu’au dispositif de séparation du trafic (rail de navigation dans le détroit du pas de Calais).

Les zones côtières

Les eaux côtières, de faible profondeur, offrent une production biologique riche : des crevettes aux marsouins, chacun y trouve sa nourriture.


Ces espaces battus par les marées, sont fondamentaux pour de nombreuses espèces de poissons : s’y trouvent leurs frayères – c'est-à-dire l’endroit où les œufs sont pondus – et leurs nourriceries – l’espace d’alimentation des poissons juvéniles.

Lagénorhynque à bec blanc

Lagénorhynque à bec blanc

Yves Gladu / Office français de la biodiversité

Lagénorhynque à bec blanc

Yves Gladu / Office français de la biodiversité

Fonds sableux du Parc naturel marin.

Fonds sableux du Parc naturel marin.

Nicolas Job / Office français de la biodiversité

Fonds sableux du Parc naturel marin.

Nicolas Job / Office français de la biodiversité

Les eaux du large

Le Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale est sous l'influence des eaux continentales. Ainsi, les sept fleuves côtiers (correspondant aux sept estuaires) contribuent avec les eaux provenant de la Seine à former un fleuve marin, s'étendant du Sud vers le Nord. Ces eaux sont riches en nutriments et matières en suspension et contribuent au cycle de vie des espèces du Parc.
Des courants marins issus de l’Atlantique et des vents orientés vers le nord-est contribuent également à façonner l’aire marine protégée : des dunes sous-marines, véritable "Sahara immergé", se déroulent sous leurs effets cumulés. On parle de dunes hydrauliques : "hydrau" signifiant "eau" en grec.


De nombreux poissons, comme la sole, et des coquillages s’y reproduisent et grandissent. Il n’est pas rare d’apercevoir le marsouin ou le lagénorhynque à bec blanc, migrant vers des eaux plus septentrionales, à l’instar des fous de bassan, sternes et plongeons arctiques.
En raison des fonds sableux, les algues fixées sont quant à elles très restreintes.


Rompant ponctuellement l’étendue de sable, notamment à quelques encablures de Boulogne-sur-Mer, surgissent du sable les hauts-fonds rocheux des ridens. Là peuvent se fixer et se diversifier une flore et une faune différentes : éponges pinceaux, algues, anémones, etc.

Vue des ridens de Boulogne-sur-Mer.

Vue des ridens de Boulogne-sur-Mer.

Yves Gladu / Office français de la biodiversité

Vue des ridens de Boulogne-sur-Mer.

Yves Gladu / Office français de la biodiversité

Chiffres clés

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