L'Obione faux-pourpier

Halimione portulacoides

L'Obione faux-pourpier occupe de vastes surfaces jusqu’à former des obionaies, l’une des végétations les plus communes de nos estuaires.

L’Obione faux-pourpier pousse sur des niveaux topographiques plus bas que l’Obione pédonculée : sur les hauts et bas schorres recouverts fréquemment par les marées.

Ses feuilles, qui se détachent lors des grandes marées, fournissent une grande part de la matière organique nécessaire à l’écosystème estuarien.

Elles sont comestibles, notamment sous forme de chips.

Sousarbrisseau blanc argenté, très rameux dès la base, ses tiges sont couchées sur le sol où elles développent des racines adventives, puis les rameaux se redressent. Le limbe est recouvert d’une poudre blanche, ce qui confère aux feuilles une couleur argentée. Les fleurs sont discrètes, de couleur jaune, regroupées au sommet des rameaux. Le fruit est entouré du calice et quasiment sans pédoncule ; il ne renferme qu'une seule graine.

Obione faux-pourpier (Halimione portulacoides)

Obione faux-pourpier (Halimione portulacoides)

Camille Dégardin / Office français de la biodiversité

Obione faux-pourpier (Halimione portulacoides)

Camille Dégardin / Office français de la biodiversité

Halimione en forme de pourpier (Halimione portulacoides), plus connu sous le nom d'obione à Fort-Mahon

Halimione en forme de pourpier (Halimione portulacoides), plus connu sous le nom d'obione à Fort-Mahon

Antoine Meirland / Office français de la biodiversité

Halimione en forme de pourpier (Halimione portulacoides), plus connu sous le nom d'obione à Fort-Mahon

Antoine Meirland / Office français de la biodiversité

Pour en savoir plus

Le contenu de cette page est issu d'une collaboration avec le Conservatoire botanique national de Bailleul dans le cadre d'un état des lieux des végétations présentes dans les estuaires, mené entre 2019 et 2022.