Nouvelles interventions de restauration des milieux naturels dans l’estuaire de la Slack

05 octobre 2020

A partir du 12 octobre 2020 et jusqu’au printemps 2021, le Parc naturel marin coordonnera des interventions dans l’estuaire de la Slack. Il s’agira de restaurer une zone de prés salés : un espace de haute valeur écologique, grâce à la présence d’espèces végétales rares, voire pour certaines menacées.

L’enjeu est en particulier de préserver la Laîche divisée (Carex divisa), une plante classée vulnérable dans le Pas-de-Calais, et les zones à Obione faux pourpier (Halimione portulacoides).
Pour favoriser ces deux espèces, le Parc naturel marin va coordonner des actions de fauche afin de freiner le développement d’une autre espèce végétale, le Chiendent du littoral (Elytrigia acuta). Cette intervention aura lieu au nord de l’estuaire, côté Ambleteuse. Elle sera menée par l’Association pour l’Amélioration de l’Environnement dans le Pays de Marquise (AAEPM).

Parallèlement, le Parc mènera des actions visant à éliminer le Rosier japonais (Rosa rugosa), une espèce invasive étrangère aux milieux estuariens. C’est l’association Rivages Propres Côte d’Opale qui procèdera au retrait des pieds présents dans l’estuaire, côté Ambleteuse et Wimereux.

 

Obione faux pourpier (Halimione portulacoides)

Obione faux pourpier (Halimione portulacoides)

Vincent Toison / Office français de la biodiversité

Obione faux pourpier (Halimione portulacoides)

Vincent Toison / Office français de la biodiversité

Laîche divisée (Carex divisa)

Laîche divisée (Carex divisa)

Jean-Yves Bourel / Office français de la biodiversité

Laîche divisée (Carex divisa)

Jean-Yves Bourel / Office français de la biodiversité

Ces interventions sont menées régulièrement depuis 2018, en collaboration avec le Conservatoire Botanique National de Bailleul. Les premiers résultats sont prometteurs : les plantes indicatrices de la bonne santé des prés salés sont en progression.

Dans les prochains jours, les riverains de la Slack recevront dans leurs boîtes aux lettres un dépliant, qui présente le contexte et les raisons de ces travaux. Il rappelle en outre les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour préserver le milieu estuarien : déposer les déchets verts à la déchetterie ou les composter sur son terrain, choisir pour les jardins des plantes locales et non envahissantes ou encore ramasser les déjections des animaux parce qu’elles impactent le milieu naturel, et notamment la végétation.

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