Pourquoi observer les limicoles ? Ces oiseaux assez semblables, qui se différencient surtout par la longueur de leurs pattes et de leur bec, sont tous, en hiver, de fervents utilisateurs de notre littoral. Ils s’y nourrissent et s’y reposent au rythme des marées et de nos activités.

C’est justement cette cohabitation que le Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale, en collaboration avec Réserves naturelles de France, cherche à préciser. Pour cela, de novembre à février, l'équipe Opérations du Parc relève la position, le comportement et la composition des groupes de limicoles observés sur l’estran, tout en notant, en parallèle, les différentes activités humaines qui s’y exercent. L’étude de cette répartition, détaillée à seize reprises au cours de l’hiver, devrait permettre de mieux cerner les pressions qui pèsent sur ces populations, du fait de la fréquentation littorale.